Le tribunal de commerce de Rennes a validé vendredi soir le plan de continuation proposé par la direction de Gad, entreprise bretonne d'abattage et de découpe de porcs.
Ce plan prévoit la fermeture de l'une des deux usines et 889 suppressions d'emplois, mais permet aussi de sauver d'autres salariés.
C'était soit la liquidation totale, soit une continuation partielle de l'activité : le tribunal de commerce de Rennes a choisi vendredi soir la seconde option. La société bretonne, qui a perdu 20 millions d'euros l'an dernier, était menacée de liquidation judiciaire, ce qui aurait menacé l'ensemble des 1.700 salariés du groupe.
Un plan de continuation pour sauver 1.000 employés
Le tribunal a donc opté pour le plan de continuation proposé mercredi par la direction de Gad. Un plan qui prévoit la fermeture de l'un des deux abattoirs de l'entreprise, qui emploie 850 salariés à Lampaul-Guimiliau (Nord-Finistère). Le site de Saint-Nazaire (60 salariés) et le siège, près de Morlaix (50 salariés), fermeraient aussi.
Seule l'usine de Josselin, dans le Morbihan, resterait ouverte selon le plan de continuation. Elle emploie à l'heure actuelle quelque 600 salariés. La direction assure que 340 emplois supplémentaires pourraient être créés. Selon Gad, ce plan est la seule solution pour sauver un millier d'emplois.
Cette proposition avait provoqué la division des salariés. A Lampaul-Guimiliau, les employés menacés ont manifesté devant l'usine, qu'ils ont bloquée ensuite. Ils exigent des primes de départ bonifiées :
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