Pour sortir de la faillite, Kodak a dû payer le prix fort : abandonner l'essentiel des activités photo qui ont fait sa réputation depuis plus d'un siècle.
C'est par ce sacrifice que le PDG de l'entreprise, Antonio Perez, a affirmé avoir sauvé Kodak, au terme d'un processus qui a duré un an et demi.
C'est en ratant le virage du numérique au tournant du XXIe siècle que la marque aux boîtes jaune et rouge connaît un lent et inexorable déclin. Désormais, le plan de restructuration prévoit que Kodak devienne un groupe spécialisé dans l'imagerie et l'impression pour entreprises.
Lire l'entretien avec François Sauteron, auteur de La Chute de l'empire Kodak : "Le numérique n'a pas été pris au sérieux par les responsables de Kodak"
Avant d'être placé, en janvier 2012, sous la "protection" de la loi sur les faillites, Eastman Kodak avait déjà fermé treize usines en huit ans ainsi que 130 laboratoires photo et réduit ses effectifs de 64 000 à 17 000 salariés. Pour honorer une partie de ses dettes, le groupe s'est séparé en dix-huit mois de toutes ses activités à destination du grand public : la fabrication d'appareils photographiques, le site d'albums photographiques en ligne, le tirage de photographies, etc.
Lees het volledige artikel